Il est dit que le championnat de France 2003 sera indécis jusqu'au bout, et ne désignera probablement son lauréat qu'à la toute dernière extrémité. A l'aube de la 34e journée de L1, l'Olympique lyonnais, qui restait sur six victoires d'affilée, faisait figue de grand favori. Mais, samedi soir, l'OL a été tenu en échec par Lille sur son terrain de Gerland (0-0). Si ce score de parité porte à huit le nombre de matchs consécutifs sans défaite de Lyon, il traduit les difficultés actuelles de l'équipe sur le terrain, incapable de prendre la mesure d'adversaires compensant leur infériorité technique par une bonne organisation défensive. Samedi, Lille a imité Montpellier et Troyes, deux autres mal classés, repartis de Lyon avec un point cet hiver. «Au vu du match, on se dit que prendre un point n'est pas si mal, admettait le milieu international de l'OL Eric Carrière. J'espère que nous n'aurons pas trop à le regretter en fin de saison.»
Louis-II en creux. Ce surplace en pays lyonnais donnait tout son relief au match Monaco-Strasbourg d'hier soir. En cas de victoire, les Monégasques redevenaient leader. Ce qui, à quatre journées du terme des hostilités, n'est pas négligeable. Alors, hier, les hommes de Didier Deschamps ont fait ce qu'il fallait, l'emportant 2-0, sans fioriture, à partir d'un centre de Rothen, nouvel international tricolore une fois de plus impeccable, et d'une catapulte au fond des filets de Prso (18e). Même si Strasbourg tente peu de chose, Didier Deschamps n'aura d