L'Espagnol Juan Carlos Ferrero a facilement conservé hier son titre à l'open de Monte-Carlo en dominant l'Argentin Guillermo Coria 6-2, 6-2. Un match joué en deux sets gagnants, contrairement à ce qu'imposait normalement le label Masters Series du tournoi (le rang juste en dessous des épreuves du grand chelem). Mais le mauvais temps a obligé les organisateurs à réduire le format de cette finale. Ensuite, Ferrero a tout fait pour en écourter le déroulement. Il n'a mis qu'une heure et quart pour battre Coria, qui, la veille en demi-finale, avait créé la surprise en sortant Carlos Moya, 7-6 (7-3), 6-2.
«Le Moustique». Si, lors de sa demi-finale, Coria avait profité de l'humidité ambiante qui ralentissait les balles de Moya, il n'en fut rien hier dans des conditions climatiques tout aussi incertaines. Jamais l'Argentin n'a réussi à dérégler Ferrero. Les deux hommes ont commis à peu près le même nombre de fautes directes (24 pour Ferrero, 25 pour Coria), mais l'Espagnol a réussi 17 coups gagnants contre seulement 7 à son adversaire. Surtout, l'Argentin a connu deux entames de set catastrophiques, se retrouvant deux fois mené 3-0. Handicap insurmontable face à un Ferrero incontestable patron de l'échange et du terrain.
A 23 ans, Juan Carlos Ferrero, dit le Moustique, est le premier joueur depuis l'Autrichien Thomas Muster (en 1995 puis 1996) réussissant à conserver son titre en principauté. Outre qu'elle l'enrichit de 400 000 euros, cette victoire la huitième de sa carrière, la si