Marseille correspondance
Au Stade de France, le 6 octobre 2001, c'est la Marseillaise qui avait été sifflée par les spectateurs du premier et unique France-Algérie de l'Histoire. Au stade Vélodrome, ce sont les joueurs de l'OM qui ont encaissé les huées des supporters algériens dès la sortie du vestiaire. Pourtant, regroupé sur la tribune Jean-Bouin, d'où monte habituellement une clameur amie quand les olympiens déboulent sur la pelouse, le public vert-blanc-rouge n'a pas pu siffler bien fort. Parce qu'ils n'étaient guère plus de 3 000 à avoir eu le courage d'affronter la grisaille d'une fin d'après-midi pluvieuse pour assister au match de leur équipe nationale. Et, comme encore moins de supporters de l'OM avaient fait le déplacement, on était loin de l'ambiance bruyante et bambocharde des soirs de championnat.
Maigre affluence. A Marseille, 5 000 personnes dans le stade quand l'OM joue, même en amical, c'est vraiment mauvais signe. Surtout dans une ville où la communauté d'origine algérienne, toutes générations confondues, représente pas loin du quart de la population. Le prix du billet n'était pas dissuasif non plus : 10 euros la place et accès gratuit pour les 42 000 abonnés du Vélodrome... le club se remettra de cette maigre affluence, mais l'image de Marseille n'en sortira pas forcément grandie auprès de l'organisation binationale de «Djazaïr une année de l'Algérie en France», qui avait labellisé la rencontre.
En février 2002, de l'autre côté de la Méditerranée, la m