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Libération

Dublin or not Dublin ?

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publié le 29 avril 2003 à 23h03

Grande première dans l'histoire de la Coupe d'Europe, la finale franco-française qui opposera, samedi 24 mai, le Stade Toulousain à l'Union Sportive Arlequins Perpignan n'en finit pas de susciter des interrogations quant au choix de sa localisation. Le stade de Lansdowne Road à Dublin, désigné depuis un an par les instances de l'European Rugby Cup Ltd (ERC), qui aurait constitué un endroit idéal dans le cas d'une confrontation entre Munster et Leinster, faisant désormais l'unanimité contre lui. Aussi bien auprès des dirigeants des deux clubs encore en lice, que de l'entraîneur du XV de France, Bernard Laporte, ou du président de la Ligue, Serge Blanco. Lequel, dès l'annonce de la qualification catalane, s'est d'ailleurs enquis auprès de Jean-Pierre Lux, président de l'ERC, d'un éventuel déplacement du côté du Parc des Princes, voire du Stade Vélodrome de Marseille. Lieux plus accessibles aux supporteurs.

Selon Jean-Pierre Lux, interrogé par Midi Olympique, les engagements pris envers divers partenaires (le principal sponsor de la compétition, Heineken, tombe notamment sous le coup de la loi Evin) ainsi que les dix mille billets déjà vendus s'opposent à tout rapatriement. Mais, conscient du risque de jouer cette finale historique devant une majorité de spectateurs neutres (15 000 billets ont été attribués aux deux clubs) et non pas devant un public passionné, il se dit néanmoins prêt à examiner un éventuel appel de Toulouse et de Perpignan afin de déplacer la manifestation de