Madrid de notre correspondant
Alors que le Real Madrid, qui accueille ce soir la Juventus de Turin en match aller de la demi-finale de la Ligue des champions, va tenter de conquérir sa dixième coupe d'Europe (trois ont été gagnées depuis 1998), la presse sportive ne se pose qu'une seule question : David Beckham jouera-t-il au Real la saison prochaine ? La direction du club a beau le nier farouchement, répétant à l'envi que toutes les négociations ont été closes, tout le monde est persuadé du contraire. La semaine dernière, le quotidien Marca a même publié la photo de la villa somptuaire, dans laquelle la star anglaise pourrait élire domicile. La puissante presse du coeur espagnole relaie les rumeurs sur des visites assidues dans la capitale de sa conjointe, l'ex-Spice Girl Victoria Adams.
Même la cinglante défaite en championnat, samedi soir, face à Majorque (1-5) n'a pas dévié d'un pouce l'attention. Madrid n'a d'yeux que pour lui.
Logique. Depuis l'arrivée de Florentino Perez à la tête du club, en juillet 2000, c'est devenu une habitude : en fin de saison, les projecteurs se braquent sur la prochaine star qui viendra grossir la «dream team» madrilène. Ce fut le cas de Luis Figo, de Zidane, puis, l'an dernier, de Ronaldo.
Avec David Beckham, idole pop-footballistique, le Real Madrid poursuit la même logique crescendo. Il convient, certes, de faire venir des joueurs de grande qualité (les trois précédents ont été «ballons d'or») ; mais il importe davantage de compter dans ses ra