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Libération

Le Giro se pique d'être propre

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publié le 10 mai 2003 à 22h57

Rome de notre correspondant

Cipollini, Simoni, Casagrande, Garzelli..., les cadors sont presque tous sur la ligne de départ du 86e Giro d'Italie. Même Marco Pantani, obligé de quitter le tour en 1999 pour hématocrite trop élevé, alors qu'il portait le maillot de leader, est revenu au milieu de la caravane. Vainqueur du tour d'Italie en 1997, l'Allemand Ullrich, lui, s'est vu interdire de courir par l'UCI, son équipe Team Coast ayant été suspendue pour non-paiement des salaires à ses coureurs. Lance Armstrong, absent lui aussi, a choisi de faire l'impasse pour se concentrer sur le Tour de France. Mais Rumsas sera de la fête. De même que l'incontournable directeur technique de l'équipe Fassa Bortolo, Giancarlo Feretti, qui, en 1976, fut la première personne contrôlée sur le Giro en possession d'anabolisants. L'année suivante, le premier coureur attrapé pour dopage sur le tour d'Italie appartenait à son équipe. De même que Dario Frigo, qui, en 2001, fut chassé du Giro pour dopage. Deux ans plus tard, Frigo a été réembauché par son équipe et, après avoir gagné en début de saison la Semaine catalane et frôlé le succès sur Paris-Nice, il se présente comme un candidat sérieux à la victoire.

«Pardonné». «Le monde cycliste a pardonné et veut faire comme s'il ne s'était jamais rien passé», explique un journaliste italien, alors que l'étrange décès de Denis Zanette ne remonte qu'au mois de janvier dernier. Agé de 33 ans, celui-ci est mort d'un arrêt cardiaque, alors qu'il sortait de chez