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Libération

Gronholm, vainqueur par ricochets

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publié le 12 mai 2003 à 22h59

Citroën est passé à côté d'une superbe victoire dans le Rallye d'Argentine, cinquième manche du championnat du monde. Plutôt que de revenir à l'Espagnol Carlos Sainz, irréprochable au volant de sa Xsara, c'est le Finlandais Marcus Gronholm de la «maison soeur» Peugeot qui a ramassé les lauriers qu'il pensait avoir perdus au hasard des embûches des deux premières étapes.

Interruptions. Parti comme une flèche vendredi, le Finlandais, champion du monde en titre, s'installait en patron. Avant d'être victime d'une des nombreuses erreurs de chronométrage qui ont terni l'organisation de ce rallye argentin. Sans doute agacé d'avoir perdu la tête de l'épreuve à la suite de cette injustice ­ qui fut réparée samedi par les commissaires sportifs ­, Gronholm partait à la faute. Chez Citroën, l'Espagnol Carlos Sainz alignait des temps époustouflants et profitait des malheurs de son adversaire pour le supplanter en haut des classements.

Peugeot écarté de la course à la victoire au profit de Citroën, c'est la marque Ford qui se plaçait en arbitre potentiel de ce superbe duel. C'était avant qu'un nouveau coup de théâtre ne change à nouveau la donne. Car pour Citroën et Carlos Sainz, tout a basculé en quelques minutes, samedi soir, dans les derniers instants d'une folle journée. Après une succession de rebondissements, d'annulations d'épreuves spéciales, de reports, d'interruptions, c'est le champion espagnol, quelque 170 rallyes dans les bras, qui commettait une erreur de débutant en interprét