Ce week-end, à l'occasion du Grand Prix d'Espagne, les constructeurs japonais engagés dans le championnat du monde moto ont vu rouge. Sur le circuit de Jerez de la Frontera, terrain d'essais hivernal de la plupart des équipes, les pilotes Ducati ont fait sensation lors de la troisième manche de la saison de Moto GP. Aux essais qualificatifs d'abord, lorsque l'Italien Loris Capirossi et l'Australien Troy Bayliss ont signé les deux meilleurs temps de la dernière séance qualificative au guidon de leur moto, dont la robe fait penser à celle des Ferrari de F1.
Longues glissades. Même l'ultime tentative du champion du monde en titre, Valentino Rossi, n'y a rien changé. Cravachant sa Honda avec son brio habituel, Rossi a échoué à la cinquième place, «loin» derrière les deux équipiers de l'équipe transalpine, se faisant même précéder par les deux Honda «compétition client», le Romain Max Biaggi et le Japonais Tohru Ukawa.
Avant même de défendre leur position en course, les deux motos de l'équipe Ducati ont fait étalage de leur énorme potentiel et marqué les esprits. Si dès le départ, au prix d'une formidable démonstration de pilotage et de longues glissades parfaitement maîtrisées, Valentino Rossi a remis de l'ordre dans les maisons pour finalement remporter l'épreuve devant son compatriote, et ennemi juré, Max Biaggi, l'équipe Ducati n'a pas tout perdu en obtenant la troisième place de ce Grand Prix d'Espagne. Et ceci grâce à la régularité de l'ancien champion du monde de superbike T