Lyon de notre correspondant
Le PSG avait promis de tenir son rôle d'arbitre dans cette fin de championnat. Après avoir battu les Monégasques au Parc des Princes, huit jours plus tôt, il a joué le jeu, hier soir, à Gerland. Luis Fernandez, de retour sur ses terres, à deux pas des Minguettes, alignait sa meilleure équipe. Ronaldinho, Heinze et Pochettino n'étaient pas laissés au repos, contrairement à ce que l'entraîneur filou avait suggéré dans la semaine. Tous trois pointaient au coup d'envoi, lorsqu'une très forte ondée a crevé le ciel lyonnais. Elle n'a pas duré dix minutes, mais a laissé la pelouse trempée, et les contrôles aléatoires.
Sur ce tapis glissant, les deux équipes se sont d'abord observées pendant vingt bonnes minutes. Puis, à la 25e, un ballon anodin tombe dans les pieds d'Anderson, près du rond central. Le Brésilien n'a plus la pointe de vitesse de ses belles années marseillaises. Mais il reste un danger permanent. Sur ce tournant du match, quatre parisiens l'encadrent, reculent autour de lui, croyant le maîtriser. Mais, à plus de trente mètres du but, l'attaquant décoche une frappe puissante, qui trace dans la lucarne du pauvre Alonzo, dont un bras bat l'air, impuissant. La seule réaction des Parisiens, incapables de déborder des Lyonnais rigoureux dans le repli défensif : un coup franc tiré par Dehu et détourné par Coupet (29e).
Cette saison, toutes les mauvaises périodes lyonnaises ont coïncidé avec les absences d'Anderson. Ce n'est pas un hasard. En perte de