Spielberg envoyé spécial
Avant de disputer, ce week-end en Autriche, le sixième Grand Prix de la saison, l'écurie Renault apparaît à la troisième place au classement des constructeurs. Sa nouvelle recrue, l'Espagnol Fernando Alonso (1), qui a fait sensation en accumulant les bonnes performances et en marquant des points à chaque course, occupe également la troisième place au classement des pilotes. Mieux, Alonso a terminé chaque course dans les points et est monté trois fois sur le podium.
Retranchements. Il y a quinze jours en Espagne, Michaël Schumacher a reconnu qu'il n'aurait sans doute pas gagné s'il n'avait pas disposé, pour la première fois en course, de la nouvelle Ferrari 2003. Alonso a en effet poussé l'Allemand pendant tout le Grand Prix et la troisième place obtenue par Rubens Barrichello, sur la deuxième Ferrari, montre les limites réelles de la nouvelle monoplace italienne, en cours de développement. La performance d'Alonso démontre aussi les progrès réalisés par l'équipe française qui peut désormais prétendre rivaliser avec McLaren-Mercedes et Williams-BMW.
Mais à l'inverse des équipes McLaren et Williams, Renault compte aujourd'hui plus de points forts que de points faibles. Le principal atout de la voiture française réside, depuis le début de la saison, dans la qualité de son châssis et de son aérodynamique. Cette monoplace, dont le châssis est considéré comme l'un des meilleurs du plateau, sinon le meilleur (avec celui de la nouvelle Ferrari), est l'oeuvre du