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Libération

Princes de la balle

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publié le 19 mai 2003 à 23h03

Monaco a remporté la Coupe de la Ligue en atomisant Sochaux 4 à 1, samedi au Stade de France. A aucun moment les Sochaliens, toujours en quête d'un trophée après leur victoire en Coupe de France en 1937, n'ont laissé penser qu'ils pourraient l'emporter. Dominateurs mais maladroits en première mi-temps, ce n'est qu'à l'heure de jeu que les Monégasques ont concrétisé leur supériorité manifeste et fait sauter le verrou doubiste.

Ludovic Giuly, qui disputait là sa troisième finale de la Coupe de la Ligue, a enfin tenu sa revanche après deux échecs (en 1996 avec Metz et en 2001 avec Monaco). Le capitaine a ouvert le score à la 57e minute, puis réalisé le doublé (78e). Entre ses deux buts, Giuly a été intenable dans son couloir droit. Il s'y est fait remarquer en offrant un bon ballon à Nonda, puis en se créant deux belles occasions. Handicapé la saison dernière par une blessure au genou droit, qui l'a éloigné des terrains pendant six mois, il a été le symbole du renouveau de Monaco cette saison : «Il fallait gagner cette Coupe de la Ligue pour récompenser tout le travail fait ensemble depuis le début de la saison. En plus, on l'a fait avec la manière. Pour le moral, c'est vraiment super.»

Autocritique. Chez son homologue sochalien, Benoît Pedretti, le son de cloche était forcément diamétralement opposé, empreint d'une très sévère autocritique : «On a manqué de fierté et d'orgueil. On n'a pas fait honneur à notre maillot. Les joueurs cadres, comme moi, n'ont pas été à la hauteur. J'