Montpellier envoyé spécial

On ne se souviendra guère du match nul obtenu, mardi soir à Montpellier, par l'Olympique lyonnais (1-1). Encore moins de la seconde mi-temps, au cours de laquelle les deux équipes s'appliquèrent, sous les sifflets du public, à préserver un résultat arrangeant tout le monde.

On se souviendra en revanche du deuxième titre d'affilée conquis par l'OL, premier club français à se succéder à lui-même depuis l'OM, en 1992. Certes, Lyon peut «mathématiquement» être rejoint lors de la dernière journée par Marseille, qui a pris la deuxième place à la faveur de sa victoire contre Sedan (4-2) et de la défaite monégasque à Guingamp (3-1). Mais il faudrait pour cela que l'OM inscrive au moins 19 buts à Nantes, samedi... Un scénario qui tiendrait de l'histoire marseillaise autant que du miracle.

L'Olympique lyonnais sera donc toujours champion de France, samedi soir vers 22 h 20. Une confirmation qui installe un peu plus le club rhodanien, fort du premier budget de France (100 millions d'euros cette saison) et de l'effectif le plus relevé de Ligue 1, dans le rôle d'équipe phare du championnat.

«Extraordinaire». Son président, Jean-Michel Aulas, n'a pas manqué de faire l'article dès mardi soir. «Gagner quatre trophées de suite et se qualifier pour la cinquième fois de suite en Ligue des champions, c'est extraordinaire», pavoisait-il. Le tableau est plaisant, mais comporte pas mal de taches. Ainsi les piètres prestations lyonnaises sur la scène européenne : une sortie d