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Libération

Conjugaison latine

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publié le 26 mai 2003 à 23h08

De la terre à la une. Pour deux semaines. La 102e édition de Roland-Garros démarre aujourd'hui. L'an dernier, la finale hommes était entièrement espagnole et la finale femmes entièrement Williams. Cela pourrait se reproduire cette année. Ou pas.

Les Argentins contre les Espagnols

La brique pilée est leur terre nourricière. Ils en maîtrisent tous les aspects. Ils ont dominé les tournois sur cette surface cette saison. Ils squattent un tiers des places de tête de série. Argentins et Espagnols ont tout pour faire de cette édition un show latin, pas forcément synonyme de grand spectacle. Les Espagnols ont remporté quatre des dix dernières éditions, avec trois fois des finales 100 % nationales, dont celle de l'an dernier, gagnée par Costa contre Ferrero. Ce dernier, tête de série no 3, vainqueur à Monte-Carlo et à Valence cette année, figure parmi les grands favoris. Comme Carlos Moya, vainqueur à Paris en 1998, qui a remporté les tournois de Buenos Aires et de Barcelone, alors que le «vieux» Felix Mantilla s'est imposé à Rome. Mais s'il y a une révélation cette année, elle est argentine. Guillermo Coria, qui avait surtout fait parler de lui en 2001en raison d'une suspension pour dopage (à la nandrolone), tête de série no 7, s'affiche comme outsider. A 21 ans, il a été finaliste à Monte-Carlo et s'est imposé la semaine dernière à Hambourg lors du dernier gros tournoi. Hambourg, où les quatre demi-finalistes étaient argentins ; outre Coria, on trouvait Calleri, Nalbandian et Gaudio,