Le Mans envoyé spécial
Pour la deuxième fois depuis le début de la saison, l'Italien Valentino Rossi a été battu à la régulière par l'Espagnol Sete Gibernau, au terme d'une course des MotoGP écourtée de 28 à 13 tours à cause de la pluie, qui avait déjà perturbé les essais du samedi. Mais hier, le mauvais temps a finalement sauvé le Grand Prix de France, redonnant du piment à la bataille des MotoGP. Le ciel, qui avait permis aux 125 et aux 250 cm3 de tourner normalement, décidait de s'ouvrir au milieu de la course, alors que Rossi avait endormi tout le monde et s'apprêtait à remporter sa troisième course de la saison.
Ce fut l'occasion de baptiser le nouveau règlement, à peine sorti des tuyaux de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), qui enterre les deux manches en cas d'interruption pour conditions atmosphériques. Dans le passé, un deuxième départ était donné et les résultats des deux manches pris en compte. Cette saison, les organisateurs ont dû trouver une autre solution après le refus des pilotes.
Nouvelle grille. «A Jerez, au Grand Prix d'Espagne, raconte Rossi, la Dorna (société organisatrice de la saison) nous a proposé une nouvelle version. Nous avons accepté à condition que la sécurité de certains circuits soit révisée» (Katoh venait juste de mourir). Début mai, il a donc été décidé qu'il y aurait un deuxième départ arrêté avec une nouvelle grille tenant compte du classement du tour précédant l'interruption. Seul le résultat de la deuxième manche serait pr