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Libération

Marseille savoure, Le Havre déguste

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publié le 26 mai 2003 à 23h08

Voilà une saison dont Frédéric Thiriez ne manquera pas de vanter la qualité. Sévérité arbitrale accrue (131 cartons rouges, contre 89 la saison passée, avec seulement 18 clubs), retour aux premières loges des grosses écuries, suspense savamment entretenu jusqu'au bout... Un an après son élection, le président de la Ligue de football professionnel, prompt à brandir certains concepts improbables, tels l'«éthique», le «fair-play» ou le «beau jeu», aura sans doute apprécié cet exercice 2002-2003, conclu samedi. Malgré la déroute des équipes françaises sur la scène européenne et la difficulté à trouver un accord sur les droits télé. Bilan.

Sous la raclée, le titre. Ils étaient près de 10 000. Malgré la pluie et la correction d'importance reçue, à domicile contre Guingamp (4-1). La plus lourde de la saison. Une dizaine de milliers de supporters, donc, massés devant l'hôtel de ville de Lyon, samedi soir, pour fêter les joueurs de l'Olympique lyonnais, premier club à conserver son titre de champion depuis l'OM en 1991-1992. Malgré de nombreux déboires en coupes nationales et européennes, l'OL se positionne comme la valeur sûre du championnat de France, sans véritable leader depuis le grand Marseille d'il y a une décennie. Reste à faire bonne figure en Ligue des champions, que l'OL disputera pour la cinquième fois d'affilée, dont il n'a jamais atteint les quarts de finale...

Le paradoxe monégasque. Un final en forme de punition (victoire 6-0 contre Troyes samedi), une deuxième place as