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Libération

Coutelot et Varlet l'un passe et l'impasse

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publié le 30 mai 2003 à 23h12

Nicolas Coutelot jouera le troisième tour de Roland-Garros. Pas Julien Varlet. Le premier a réalisé la perf de la journée d'hier en sortant l'Argentin David Nalbandian, tête de série numéro 8, en cinq sets (6-3, 6-3, 4-6, 2-6, 6-1). Le deuxième a failli réaliser un exploit d'à peu près le même calibre face au Finlandais Jarkko Nieminen, tête de série numéro 30. L'un est 208e au classement mondial, l'autre 163e (1). La carrière des deux raconte le quotidien des sans-grade du circuit.

Nicolas Coutelot, des doutes en pagaille

Forcément, il a dû y penser, Nicolas Coutelot, quand, après avoir mené 6-3, 6-3, il a vu Nalbandian recoller à deux manches partout : «Je n'avais jamais gagné de match en cinq sets. D'ailleurs, la seule fois où j'avais joué un cinquième set, j'avais pris 6-0.» C'était l'an dernier au deuxième tour de Roland-Garros contre Juan Carlos Ferrero. Depuis, et avant d'attaquer les qualifs porte d'Auteuil cette année, Nicolas Coutelot n'a gagné que deux matchs sur le grand circuit ATP. Il a surtout collectionné les éliminations au premier tour. «J'ai limite fait une dépression, disait-il après sa victoire contre Sanguinetti, mardi. Dès que j'entrais sur le terrain, je ne me sentais pas bien. Je me sentais triste.» Pas le meilleur moyen pour gagner des matchs. Et de l'argent. «Quand on enchaîne 7, 8, 9, 10 défaites au premier tour, qu'on continue à faire des tournées et qu'on revient sans avoir gagné un match ni un dollar, c'est dur de reprendre confiance.» Nicolas Co