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Libération

Ferrari sur la voie royale

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publié le 30 mai 2003 à 23h12

Monte-Carlo envoyé spécial

Le rouge est déjà mis à Monte-Carlo. Dès la première journée d'essais du Grand Prix de Monaco, les pilotes Ferrari ont marqué leur territoire sur un circuit où la concurrence espérait que les faiblesses de leur propre machine ne seraient pas aussi flagrantes que sur les autres tracés du championnat. Bien sûr, rien n'est fait avant la qualification, qui déterminera la grille de départ samedi, et tous les espoirs sont encore autorisés pour la course, mais l'écurie italienne a entamé le moral de ses adversaires.

D'autant que ni Schumacher, ni Barrichello ne s'étaient mis en évidence avant de réaliser leur unique tour de qualification hier après-midi. Un tour sans faute qui les a projetés aux deux premières places. Le plus inquiétant pour les autres, c'est que les pilotes Ferrari semblent disposer d'une confortable marge de sécurité. L'Allemand comme le Brésilien devront toutefois concrétiser cette domination, samedi, avec des voitures alourdies en essence et donc un peu moins vives.

Le nouveau règlement, qui interdit d'intervenir sur les voitures entre la fin des qualifications et la course ne devrait pas avoir une énorme influence sur la façon d'aborder la chasse au chrono comme l'a souligné Schumacher : «Ici, la seule stratégie valable est de se qualifier le mieux possible pour échapper au trafic en piste. On verra ensuite.» La grande désillusion de ce premier jour d'essais est venue des Renault. Deux grosses fautes ont ruiné la qualification de l'Espa