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Libération

Pneu gordien au Grand Prix de Monaco

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La météo complique le choix des pneumatiques dimanche.
publié le 31 mai 2003 à 23h12

Monte-Carlo envoyé spécial

La météo se fait capricieuse sur la Riviera. Sans parler des risques d'averse, l'arrivée de nuages sur les crêtes de la Turbie suffit à faire varier la température de la piste de plusieurs degrés en l'espace de quelques minutes. Et cet écart peut avoir une incidence importante sur la tenue des pneumatiques des monoplaces. Les pilotes savent qu'ils devront composer avec cette variable lors des essais de samedi après-midi et de la course dimanche.

Un problème de plus sur un circuit où le droit à l'erreur est quasi nul. C'est la qualité des pneumatiques qui risque de dicter les performances en qualification, et donc en début de course. Après la démonstration des Ferrari (Schumacher devant Barrichello), jeudi après-midi lors de la première séance qualificative, leurs adversaires, et surtout ceux utilisant des Michelin (Renault, McLaren-Mercedes, Williams-BMW, Jaguar-Ford), se sont rassurés. Ils ont noté que les pilotes Ferrari avaient bénéficié d'une gomme particulièrement tendre et novatrice proposée par Bridgestone, mais qu'avec une température au sol de 45 degrés (sauf orage subit), de tels pneus devraient être laissés au garage pour se prémunir d'un début de course périlleux en terme d'équilibre. Avec des pneus un peu moins performants, les pilotes Ferrari seraient dès lors plus vulnérables.

L'objectif prioritaire des prétendants à la victoire est bien sûr de gagner une place en première ligne puis de partir en tête de la course. A condition de rempli