Monte-Carlo envoyé spécial
Max Mosley, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a fait un passage remarqué au Grand Prix de Monaco. Le Britannique en a profité pour rencontrer quelques décideurs de la F1 et surtout faire le point sur le conflit qui oppose la fédération, quelques-uns des grands constructeurs impliqués en Formule 1, dont BMW, Ford, Ferrari, Mercedes et Renault, et le responsable commercial de cet ensemble, Bernie Ecclestone (lire Libération de samedi). Face à la sérieuse menace de la création du GPWC (1), un championnat parallèle à l'horizon de la saison 2008, Mosley a réagi et donné son sentiment sur cette affaire qui agite les coulisses du paddock.
Coffre-fort. Pour Max Mosley, l'heure est venue de concrétiser les négociations entamées depuis plusieurs semaines. Il affirme d'ailleurs qu'un accord est proche. «C'est une question de semaines. D'ailleurs les constructeurs n'ont pas le choix. Deux championnats ne seraient pas viables. Ce serait une folie d'en arriver là.» Complice de toujours de Bernie Ecclestone, qui est le véritable homme fort de la F1, celui qui détient les clés du coffre-fort sous la forme des droits commerciaux, Mosley prêche bien sûr pour sa paroisse. Mais si les différents constructeurs impliqués dans cette guerre d'intérêts revendiquent un retour sur leurs investissements, ils savent aussi que l'actuel championnat possède une base saine malgré la crise économique mondiale qui n'épargne pas la Formule 1.
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