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Libération

Le Stade français légèrement favori face à Toulouse

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publié le 7 juin 2003 à 23h19

Stade français-Toulouse, samedi à 20 h 45 au Stade de France Stade français : Corleto ­ Dominici, Glas, Liebenberg, Lombard ­ (o) Dominguez, (m) Galthié - Rabadan, Tabacco, Jechoux - James, Auradou (cap) - De Villiers, August, Marconnet.

Toulouse : Poitrenaud - Ntamack (cap), Garbajosa, Jauzion, Clerc - (o) Delaigue, (m) Michalak - Bouilhou, Labit, Brennan (ou Maka) - Pelous, Gérard (ou Lamboley ou Brennan) - Poux, Bru (ou Servat), Collazo (ou Lecouls).

Une chose est sûre. Samedi soir, à Saint-Denis, c'est le Stade qui sera champion de France. Reste à savoir s'il sera français (dix titres entre 1893 et 2000) ou toulousain (seize titres entre 1912 et 2001).

Grâce à leur parcours exceptionnel en play-offs (une seule défaite), conclu par une demi-finale irrésistible contre Biarritz, champion sortant, les Parisiens partent légèrement favoris face à des provinciaux à la fois émoussés et en partie rassasiés. En l'espace d'une semaine, les Toulousains ont décroché le titre européen et effacé le souvenir de l'humiliante défaite de l'an dernier contre Agen. «A la trappe depuis deux ans, le Stade français est mort de faim et persuadé que 2003 est son année», estime Guy Novès, manager général des Haut-Garonnais.

Sérénité parisienne. A Paris, on affiche de fait une certaine sérénité. Non pas parce qu'on considère que la finale est gagnée avant même d'être jouée, mais parce que, longtemps victime des turbulences provoquées par la mise à l'écart du précédent entraîneur (australien) John Conno