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Libération
Interview

«Retrouver les vertus du combat collectif»

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publié le 7 juin 2003 à 23h19

Outre les quatre titres de champion de France qu'il a partagés avec Guy Novès en 1994, 1995, 1996 et 1997, l'ancien pilier Serge Laïrle était déjà du premier sacre européen de Toulouse, en 1996. Devenu briviste de 1999 à 2001, il a retrouvé, en début de saison, son poste d'entraîneur adjoint chargé des avants toulousains. Lesquels, sous sa direction, ont obtenu les résultats que l'on sait. Même si, en demi-finale contre Agen, ils ont affiché quelques carences en mêlée (sept pénalités), sur lesquelles Serge Laïrle revient pour Libération.

«La mêlée, surtout dans l'hémisphère nord, est un secteur qui demande une adaptation permanente en fonction de l'adversaire que l'on rencontre. Contre la mêlée agenaise, à Montpellier, le Stade toulousain a failli. Mais je demeure persuadé que, ce jour-là, nous n'avons pas vu le vrai visage de notre première ligne. Sans minimiser le fait que les garçons avaient laissé énormément de jus, la semaine précédente, dans le froid de Dublin, je pense qu'il s'agit principalement d'un problème d'ordre mental. Les joueurs n'ont pas évolué à leur niveau. Il faut donc continuer à travailler. D'autant que nous ne pourrons pas nous permettre d'avoir le même comportement face à la mêlée du Stade français.

«Si nous éprouvons des difficultés dans ce secteur, si nous ne nous remettons pas en question, si nous ne retrouvons pas les vertus du combat collectif, nous aurons peu de chances de nous en sortir. Le Stade français, équipe très organisée dans le domaine de