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Libération
Interview

«Il a fallu six mois pour que les joueurs reprennent confiance»

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publié le 9 juin 2003 à 23h19

Premier entraîneur étranger champion de France dès sa première saison dans le Top 16, l'ex-coach des Springboks, Nick Mallett, a su fédérer les joueurs du Stade français.

«Cette année, six équipes étaient à même de remporter le titre : Bourgoin, Perpignan, Agen, Biarritz, Toulouse et le Stade français. Si l'on ajoute que Grenoble a fait une bonne saison et que Montferrand, qui a énormément recruté, sera en course l'an prochain, on constate que le championnat de France est serré. Lors de la demi-finale contre Biarritz par exemple, si le ballon avait rebondi à l'intérieur du terrain, peut-être Bernat Salles aurait-il marqué un essai, auquel cas tout pouvait arriver.

«Jusqu'à ces dernières semaines, je n'ai pas pensé au titre. Six mois ont été nécessaires pour que les joueurs comprennent ma façon d'entraîner et retrouvent cette confiance qu'ils avaient perdue l'an dernier. Je n'oublie pas l'échec européen contre les Wasps, qui sont devenus ensuite champions d'Angleterre, mais à partir des qualifications et notamment du match contre Grenoble, j'ai commencé à réaliser que j'avais peut-être une équipe susceptible d'aller au bout. Impression confortée par la victoire à Perpignan. Nous l'avions emporté sur l'envie, avec beaucoup de tripes, alors que Fabien Galthié retrouvait le groupe. J'ai compris que si nous pouvions continuer dans cet esprit-là, en nous appuyant sur une charnière très performante, nous étions capables de gagner contre n'importe qui.

«Les joueurs du Stade français so