Le raid-aventure, qui requiert une grande polyvalence physique et des compétences en escalade, canoë-kayak, rafting, orientation, cross, équitation, VTT, est un sport relativement neuf. Apparu en France au milieu des années 70, avec la création de Terres d'aventures (agence de voyage spécialisée dans le trek), il a transformé le globe-trotter de papa en sportif de haut niveau. Alors que s'élance aujourd'hui le douzième Raid Gauloises, son patron Alain Gaimard, pionnier français du raid-aventure, fait le point sur l'évolution de ce sport qui devrait accoucher d'un véritable championnat du monde l'année prochaine.
Quelles sont les spécificités du Raid Gauloises ?
ça a été le premier du genre, la première épreuve longue, entre une semaine et douze jours. C'est aussi la seule épreuve qui s'inspire des courses transatlantiques avec un départ et le chrono qui ne s'arrête plus jusqu'à l'arrivée. Et elle est devenue très vite internationale. Tout ceci fait que je peux dire, sans être démenti, que c'est du Raid Gauloises que sont nées d'autres épreuves. Un grand nombre de concurrents ont en effet lancé leurs épreuves après y avoir participé, tel que le Malaraid à Madagascar, l'Echo challenge... C'est l'épreuve qui a fait naître et exister la discipline.
Dans quel sens a-t-il évolué depuis sa création ?
Il y a deux ans, nous avons fait un choix qui a consisté à passer d'une épreuve «amateur» de masse, à une épreuve réservée aux meilleurs mondiaux, car nous avions trop de demandes d'inscri