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Libération

Parisiens gagnants, Galthié gâté

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publié le 9 juin 2003 à 23h19

Stade français-Stade toulousain : 32-18 (16-15)

Stade français : 2 E, Galthié (40e), Corleto (62e) ; 2 T, Dominguez, 6 B, Dominguez (1e, 14e, 35e, 66e, 80e), Liebenberg (49e).

Stade toulousain : 6 B, Michalak (3e, 7e, 32e, 69e), Delaigue (19e, 24e).

Vingt-deux Toulousains à la mine déconfite assis au centre de la pelouse, tandis que leurs adversaires brandissent le bouclier de Brennus aux accents sautillants de Live is Life, l'hymne à forte coloration NRJ des Parisiens : voilà un spectacle que l'on n'a guère coutume de voir à ce niveau de la compétition.

Depuis 1991, le Stade toulousain n'avait pas perdu une seule des huit finales (championnat de France et Coupe d'Europe confondus) qu'il avait disputées. Pendant quasiment une mi-temps, il a même pu penser que l'état de grâce allait se prolonger. «Avec neuf point d'avance à la 36e minute, nous n'étions vraiment pas en danger, regrette ainsi le manager général Guy Novès. Mais, sur une phase où nous avancions défensivement, Yannick Bru plonge sur un ballon. Geste apparemment anodin qui nous coûte trois points. Puis, dans nos quarante mètres, un autre joueur tape sur la main d'un Parisien qui a le ballon. Pénalité. Touche près de notre ligne et essai juste derrière.»

Crucial. Un essai d'autant plus symbolique qu'il est signé Fabien Galthié. Le capitaine de l'équipe nationale et meneur de jeu du Stade français jouait samedi son dernier match de club et on sentait confusément qu'il ne pouvait pas perdre, tant il eût paru injuste que ce