Madrid correspondance

David Beckham a été l'objet d'un jeu trouble, mardi, entre Manchester United et le FC Barcelone, représentés par le Britannique Alex Ferguson et l'Espagnol Joan Laporta, candidat à la présidence du club barcelonais. Jeu trouble ou partie de poker menteur ? Laporta n'a rencontré ni Ferguson ni Beckham. Mais avant l'annonce de la venue possible de Beckham en Catalogne, il n'était qu'en troisième position dans les intentions de vote des socios (les abonnés), qui éliront, dimanche, le président du Barça.

Jeter l'éponge. Non qualifié pour la Ligue des champions et avec une petite chance seulement de jouer la Coupe de l'UEFA, le Barça, qui traîne 230 millions d'euros de dettes estimée, n'a pas forcément les atouts financiers, ni les arguments sportifs nécessaires pour attirer le mari de Victoria Adams, sans doute peu désireux d'écourter ses vacances de star pour jouer la Coupe Intertoto sur un terrain de Géorgie ou de Malte. De son côté, sir Alex a peut-être fait croire qu'il était sur le point d'aboutir avec le Barça pour mieux faire monter les enchères du «Magnificient 7», estimé à au moins 42 millions d'euros (lire ci-dessous). Effet raté ? Il semble que l'Inter Milan et le Milan AC, qui étaient sur les rangs, aient jeté l'éponge. Qui a les moyens de se payer Beckham ? Le Real Madrid, forcément. Hier, les quotidiens sportifs espagnols AS et Marca affirmaient que le Real s'était mis d'accord avec le joueur et que l'accord serait rendu public avant la fin du m