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Libération

Rumsas se fait piquer par les instances internationales

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publié le 13 juin 2003 à 23h22

La politique de contrôles sanguins préventifs ­ le suivi longitudinal ­ porte enfin ses premiers fruits avec la nouvelle affaire Rumsas. L'Union cycliste internationale (UCI) a reçu, le 9 juin, le résultat positif à l'EPO d'un test urinaire inopiné réalisé lors du dernier Giro par le laboratoire de Lausanne. Il s'agit du test positif du coureur lituanien Raimondas Rumsas, contrôlé le 16 mai, lors de la sixième étape du tour d'Italie qu'il a terminé à la sixième place. Il a aussitôt été suspendu par son équipe italienne, la Lampre. Le coureur a un mois pour désigner un laboratoire de son choix en vue d'une éventuelle contre-expertise. Si les résultats de la contre-expertise confirment sa positivité, Rumsas risque une suspension de deux ans.

Interpellation. Troisième du Tour de France 2002 pour sa première participation à la Grande Boucle, Raimondas Rumsas avait défrayé la chronique le jour même de l'arrivée du Tour, avec l'interpellation de sa femme Edita (lire ci-dessous). Placée en détention à Bonneville (Haute-Savoie), la jeune femme a tenu bon, tandis que Raimondas refusait de revenir en France répondre aux questions des enquêteurs et d'avouer un quelconque dopage. Le contrôle dont Rumsas a fait l'objet sur le Giro 2003 ne doit rien au hasard. «Au cours de l'été 2002, Raimondas Rumsas a été convoqué en Suisse, à Aigle, siège de l'UCI», raconte son porte-parole Enrico Carpani. «La commission médicale de l'UCI, dans une démarche non officielle mais désormais systématique, lu