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Libération

Un championnat du monde d'athlétisme sous contrôle

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publié le 14 juin 2003 à 23h23

Le bras de fer entre les autorités françaises et la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sur les contrôles antidopage lors des championnats du monde d'athlétisme, du 23 au 31 août à Paris, semble terminé. Après des mois de négociations, où chacun s'arc-boutait sur sa propre réglementation, un protocole d'accord a été élaboré entre les deux parties. Approuvé par Jean-François Lamour, le ministre des Sports, le document ­ que Libération a pu se procurer ­ devait être signé ce week-end par Lamine Diack, le président sénégalais de l'IAAF. «Il n'y a plus d'obstacle», indiquait-on, vendredi, dans son entourage.

Inopinés. Treize versions auront été nécessaires avant de trouver un compromis tel «que des contrôles s'effectuent en parfaite cohérence dans l'intérêt de toutes les parties impliquées». Comme le souhaitait l'IAAF, la liste des substances et méthodes prohibées sera celle adoptée au 1er janvier 2003 par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA). Elle exclut la détection des stimulants, narcotiques, glucocorticostéroïdes et bêtabloquants lors des contrôles inopinés, hors compétition. Une annexe prévoit qu'associée à l'administration médicale de codéine, la morphine ne devrait pas être considérée comme dopant. C'est l'un des rares points de polémique subsistant, car cette annexe n'a pas été transmise à temps au Conseil de l'Europe et pourrait faire l'objet d'avis divergents.

Prélèvements. En revanche, pour la détection de l'EPO, l'IAA