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Libération

Les Pumas plument les jeunes coqs

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publié le 16 juin 2003 à 23h24

Buenos Aires

de notre correspondant

Cueilli à froid, le XV de France s'est incliné samedi face aux Argentins (10-6) pour la deuxième fois d'affilée. «Si les trois-quarts avaient été au niveau des avants, on gagnait, analysait Bernard Laporte, le sélectionneur tricolore, de mauvaise humeur. Nous avons manqué d'efficacité. On a gagné des balles devant, et puis on ne les a jamais revues. D'entrée de jeu, Yann Delaigue a raté deux pénalités. Ensuite, nous avons accumulé les erreurs. On s'est fait intercepter des ballons, et on n'a pas su en récupérer, déplorait Bernard Laporte. En face, les Argentins se sont montrés très agressifs en défense. On est parfois resté vingt minutes de suite dans leurs 22 mètres sans concrétiser.» Des faiblesses confirmées par le capitaine argentin, Lisandro Arbizu : «C'est vrai qu'on a eu beaucoup de mal à sortir de nos 22 mètres. Mais nous avons toujours su échapper au danger, en montrant beaucoup d'habilité dans la récupération de la balle et de la discipline en défense, sans se faire pénaliser. Mais nous n'avons jamais pu contre-attaquer.»

Peu glorieux. Entre le manque d'efficacité des tricolores, malgré quelques barouds d'honneur individuels, et la défense âpre des Argentins, la rencontre n'a jamais décollé. Les Bleus se sont montrés impuissants à dérouler leur jeu face à des Pumas qui n'ont pourtant jamais réellement montré les crocs. Christophe Dominici, Yann Delaigue et Aurélien Rougerie pourraient bien faire les frais de cette défaite peu glorie