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Libération

Une Coupe de trop?

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publié le 18 juin 2003 à 23h25

Aquoi sert la Coupe des confédérations qui démarre aujourd'hui à 18 heures avec un «im mense» Nouvelle-Zélande-Japon au Stade de France (à peine 31 000 places distribuées au 15 juin, dont 69 % sur invitation). Et dans laquelle la France fera son entrée trois heures plus tard à Lyon contre la Colombie ?

Pas facile de répondre ou de trouver des interlocuteurs autres que ses promoteurs pour défendre cette compétition à laquelle beaucoup ­ joueurs et entraîneurs ­ reprochent son inintérêt sportif, voire sa simple existence dans un calendrier déjà surchargé. «C'est une aberration», tranche Didier Deschamps, coach de Monaco, résumant un état d'esprit quasi général. Même Sepp Blatter, président de la Fédération internationale, annonce que la fréquence de cette compétition passera vraisemblablement de biennale à quadriennale après la pro chaine édition, en 2005 en Allemagne. La Coupe des confédérations, que la France a choisi d'organiser pour éviter un voyage au bout du monde aux Bleus, deviendra ainsi un test des infrastructures un an avant pour les pays organisateurs de la Coupe du monde. En attendant, à quoi sert la Coupe des confédérations ?

... A voir des équipes pittoresques comme la Nouvelle-Zélande.

C'est l'un des arguments principaux de Sepp Blatter, selon lequel la Coupe des confédérations est rien moins qu'une «petite Coupe du monde basée sur la solidarité» permettant aux équipes des «petites fédérations non sud-américaines ou non-européennes» qui n'ont pas la possibilité de