«On a décidé de ne pas faire de commentaire sur Beckham. Le plus important c'est le match de dimanche contre l'Athletic Bilbao (qui décidera du titre de champion d'Espagne, ndlr)», a expliqué Zinedine Zidane à la presse française présente hier à la Ciudad Deportiva, le centre d'entraînement du Real Madrid. Plus d'une centaine de journalistes, contre une trentaine habituellement, attendaient impatiemment une déclaration au lendemain de l'annonce du transfert de la star de Manchester United, David Beckham.
Agacé. Steve McManaman, Claude Makelele, Raul... tous renvoient les journalistes vers une mini-conférence de presse du capitaine Fernando Hierro, qui tient des propos convenus : «Beckham sera bien accueilli comme tout nouveau collègue. Que les meilleurs joueurs viennent au Real Madrid prouve que le club marche bien et je m'en réjouis. Je n'entre pas dans le schéma tactique, c'est la responsabilité de l'entraîneur... On pense surtout au match de dimanche. Merci et au revoir.»
Sans parler de tension, on sent les joueurs du Real agacés par la tempête médiatique provoquée par l'annonce de l'arrivée du «Spice Boy». «Manchester United étant coté en Bourse, on était obligé d'annoncer tout de suite l'accord et ses détails pour des raisons de transparence. Ce n'était pas le meilleur moment», convient le directeur du Real Madrid, qui lui aussi enfonce les portes ouvertes tout en mentant effrontément : «Ce qui a été déterminant, c'est la motivation de David, qui voulait venir. On a seule