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Libération

Une demi-France en demi-finale

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publié le 21 juin 2003 à 23h29

Des onze joueurs qui avaient démarré la rencontre contre la Colombie mercredi (victoire 1-0), Jacques Santini n'en avait gardé qu'un pour débuter contre le Japon, vendredi. En l'occurrence Olivier Dacourt, milieu de terrain de l'AS Rome. Pour le reste, Barthez retrouvait les buts, Pires héritait du brassard alors que le défenseur central Jean-Alain Boumsong et le milieu défensif Ousmane Dabo fêtaient leur première sélection. Un grand chamboulement prévu pour apporter de la fraîcheur dans une compétition qui, outre son incongruité, impose en plus de jouer tous les deux jours.

De la fraîcheur, les Bleus n'en montrèrent pourtant guère en première mi-temps dans un stade Geoffroy-Guichard fidèle à son surnom de «chaudron» bien plus en raison de la température ambiante que pour l'ambiance suscitée par le jeu de l'équipe de France. Si l'on peut qualifier de jeu un festival d'approximations, ce manque d'engagement collectif, cette absence de lien et de liant entre le milieu de terrain et deux attaquants (Marlet et Govou) sevrés de ballons. Tout le contraire de ce que proposaient des Japonais affûtés physiquement, inspirés techniquement, à l'image du milieu de terrain Nakamura, et disciplinés tactiquement. Des Japonais qui se montraient dangereux plus rapidement et plus souvent que les Bleus. Mais des Bleus qui ouvraient le score sur un pénalty (réussi par Pires) en fin de première mi-temps, comme contre la Colombie.

Et comme contre la Colombie, les Français se montraient aussi approxi