Jean-Marcel Ferret, médecin de l'équipe de France, dénonce l'accumulation incohérente des compétitions.

Avec une seule semaine de préparation et des matchs tous les deux jours lors du premier tour, cette Coupe des confédérations a suscité pas mal de controverses.

Il faut à tout prix que les instances du foot, fédérations nationales, confédérations continentales et Fifa, arrêtent de tirer chacune dans leur coin, avec telle ou telle compétition. Chacun se la joue individuel. Ça devient impossible. Il faut se mettre d'accord. En France, il y avait des vacances avant cette Coupe des confédérations, alors qu'en Espagne le championnat n'était pas terminé. Ça nous place dans une situation délicate. Quand des joueurs rentrent de vacances et reprennent l'entraînement en club, il y a quatre semaines de préparation avant la compétition. Là, nous avons disposé d'une seule semaine avant le premier match ! Comment voulez-vous que les joueurs soient au point physiquement ? On travaille donc avec les moyens du bord. On l'a vu à l'occasion des fins de rencontre de l'équipe de France.

Lors du dernier Mondial, plusieurs voix, dont la vôtre, avaient fustigé un calendrier délirant. Quelles initiatives les instances du foot ont-elles prises pour remédier à ces cadences infernales ?

Après le Mondial 2002, qui avait été celui de la fatigue, il fallait à tout prix légiférer. Il avait été envisagé de créer une commission pour discuter de la limitation du nombre de matchs