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Libération

Le «gendarme» du championnat sanctionne 19 clubs

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publié le 30 juin 2003 à 23h36

La peur du gendarme gagne du terrain. Plutôt les terrains. Ceux où crapahutent les footballeurs professionnels. «Les clubs ont des comptes à rendre et ne peuvent plus faire n'importe quoi en matière de finance», résume Philippe Diallo, le directeur général de l'Union des clubs de football professionnels (UCPF), organisme regroupant l'ensemble des présidents de clubs. Le gendarme ? La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) qui, depuis 1990, passe au crible les comptes des clubs. L'organisme vient justement de rendre son verdict en prévision de la saison 2003-2004.

Conciliation. Sept clubs (dont Monaco, repêché en appel après avoir été, dans un premier temps, relégué en Ligue 2) ont été placés sous «recrutement contrôlé avec interdiction de recruter des nouveaux joueurs à titre onéreux» ; onze clubs (parmi lesquels le Paris SG, dont l'appel sera étudié le 2 juillet) sont contraints à un «encadrement de leur masse salariale et des indemnités de mutation». Le sort du Sporting Club de Bastia a, quant à lui, été mis en délibéré à début juillet. Enfin le FC Martigues (club de National) est rétrogradé en championnat amateur (CFA). Les dirigeants martégaux ont saisi le Conseil national du sport olympique français (CNOSF) pour tenter d'obtenir une conciliation.

Au total, pas moins de 19 clubs sont sous le coup d'une sanction. Un record. «En moyenne, on peut dire qu'un tiers des clubs est sanctionné chaque année», tempère François Ponthieu, le président de la DNCG. Une situati