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Libération

Sedan troublé d'être à l'arrivée

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La ville a dû accueillir l'étape d'hier, à la demande du département.
publié le 8 juillet 2003 à 23h44

Sedan envoyée spéciale

A entendre les organisateurs du Tour, tous les maires de France et de Navarre se démènent pour accueillir la Grande Boucle. Certains réserveraient même leur place sur le tracé des années à l'avance. Ce n'est pas le cas de Sedan. Jean-Paul Bachy, le bon maire socialiste de cette commune de 22 000 habitants, avoue que l'affaire lui est carrément tombée dessus. C'est le département des Ardennes qui en a eu l'idée. Le président du conseil général, Roger Aubry (divers droite), adore le vélo. «C'est lui qui a négocié l'étape, pour la répartir ensuite entre les deux grandes villes du département», raconte l'édile socialiste. A Sedan, l'arrivée de la deuxième étape, à Charleville-Mézières, le départ de la troisième le lendemain.

Terre-plein gênant. «Contrairement à Charleville, on a la chance d'avoir ici une grande avenue pour l'arrivée», explique le maire de Sedan. Enfin, la chance, façon de parler. «C'est fou ce que ces décisions entraînent de travaux par la suite», enchaîne-t-il. A tout prendre, la ville départ, c'est beaucoup moins contraignant. Juste l'emplacement du village à trouver, et à midi, au revoir, tout le monde est parti. Une arrivée, c'est toute une affaire. Car voilà qu'un terre-plein de béton ­ heureusement sans vasque de fleurs, se console le maire dans son malheur ­ divise l'avenue où se juge l'arrivée. «C'est trop dangereux pour les coureurs. On a dû tout casser. Ce n'est pas la direction départementale de l'équipement qui s'occupe de ça, c'