Menu
Libération

Les journalistes aussi jouent des coudes

Article réservé aux abonnés
Le Tour est devenu un événement planétaire qui attire de plus en plus de médias. De l'Algérie à l'Australie, ils viennent de tous les horizons...
publié le 12 juillet 2003 à 23h53

Lyon, envoyée spéciale.

Vu de loin, le Tour de France, ce sont 198 coureurs partis pour trois semaines de Grande Boucle. Grossière erreur. En vrai, ce sont 1 500 véhicules avec près de 5 000 personnes à bord qui brûlent le diesel sur les routes de l'Hexagone à raison de trois heures par jour en moyenne. Pour voir un coureur, il faut savoir être très patient.

Centenaire oblige, certaines catégories de suiveurs subissent une belle inflation. Le nombre de titres de presse écrite représentés a atteint cette année pas moins de 412. Et l'ensemble des médias accrédités frôle désormais les 3 000 personnes. Il y a là, bien sûr, les chauffeurs, les techniciens et les journalistes. Les seules cartes de presse sont 1 155 exactement, une centaine de plus qu'en 2002. «La presse française, qui représente 65 % du total, est relativement stable», explique pourtant Christophe Marchadier, chef du service de presse du Tour.

Le Tour est devenu un événement planétaire qui mobilise aujourd'hui des médias venus de tous les horizons, y compris de terres assez peu versées dans le vélo. Pour la première fois cette année, des demandes d'accréditations sont venues d'Algérie, du Maroc ou de Bosnie Herzegovine. «On a même un titre chinois qui couvrira le final aux Champs-Elysées», poursuit le responsable des médias.

Raz de marée. La mondialisation médiatique accompagne celle du peloton. Depuis que les Aussies accumulent les victoires d'étape, la presse australienne fait le déplacement aux antipodes. Depuis qu