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Libération

Les intermittents sur le bas-côté

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Près de deux cents sur le Tour, ils menaçaient de se fâcher.
publié le 15 juillet 2003 à 23h56

Gap envoyée spéciale

Le Tour a eu chaud hier. Et il n'est pas à l'abri d'une insolation les prochains jours. Because le conflit des intermittents du spectacle, ceux de l'audiovisuel. Sur les trois cents salariés de France Télévisions présents sur le Tour de France, ils seraient près de deux cents. Après être intervenus à la veille du départ, lors d'une émission en direct de Michel Drucker, place de l'Hôtel de ville à Paris, d'intenses négociations ont eu lieu entre les organisateurs du Tour et leurs représentants. Jean-Marie Leblanc lui-même a pris les choses en main dès l'arrivée à L'Alpe d'Huez de la huitième étape dimanche. Les intermittents menaçaient le bon déroulement de l'épreuve, sur l'étape d'hier entre Le Bourg-d'Oisans et Gap, s'ils n'avaient le droit à la parole lors de la retransmission en direct de l'épreuve sur France Télévisions. De quoi faire une jolie cacophonie. Le directeur du Tour a donc repassé le bébé à Gérard Holtz, l'animateur de Vélo club, qui suit quotidiennement la retransmission de l'étape sur France 2.

«Caisse de résonance.» L'invité de l'émission d'hier n'était autre que Jean-Marie Leblanc, qui a donné la parole à Laurent Eyraud, délégué du collectif des Hautes-Alpes. Celui-ci s'est fait menaçant : «A la suite de l'intervention du 14 juillet de Jacques Chirac, nous appelons de manière solennelle le public et les intermittents à passer d'une solidarité passive à une solidarité active. Si, d'ici la fin du Tour de France, Jacques Chirac ne décide pa