Silverstone envoyé spécial
Les monoplaces du British American Racing (BAR) vont bien disputer le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. Dans son fief anglais, et contrairement à Magny-Cours où ses voitures avaient été mises sous scellés une partie de la première journée d'essais du vendredi, l'écurie ne sera pas inquiétée par les problèmes l'opposant depuis quelques semaines à un quidam cherchant à récupérer une créance de 3,2 millions de dollars qu'il prétend obtenir pour avoir servi d'intermédiaire lors de négociations avec un sponsor de l'écurie. Cette affaire, qui n'est pas la première du genre dans le paddock, est exemplaire des moeurs en vigueur dans le milieu dès lors que des millions de dollars sont en jeu.
Concrétisation. Lorsque, au début de la saison 1999, le groupe de télécommunications canadien spécialisé dans la fibre optique, Teleglobe, apparaît sur la carrosserie des monoplaces BAR-Honda, c'est la concrétisation d'un contrat de sponsoring qui vient d'être signé et qui porte sur cinq ans. Il est fondé sur un investissement de l'ordre de près de 15 millions de dollars par saison. En fait, la firme Teleglobe ne va payer ces sommes que pour les saisons 1999, 2000 et 2001, avant d'être déclarée en faillite.
A cette époque, l'écurie BAR est jeune dans le peloton. Elle est née sur les cendres de l'écurie Tyrrell, rachetée en 1997 et débaptisée à la fin de la saison 1998. C'est le géant British American Tobacco qui s'est offert pour beaucoup d'argent la mythique é