Blaye-les-Mines envoyé spécial
Le Tour se fait plaisir à faire plaisir. En désignant le lieu d'arrivée de l'étape de vendredi, il a permis à André Fabre, le maire socialiste de Blaye-les-Mines (Tarn), de «réaliser le rêve de [sa] vie». Ce prof d'histoire passionné de vélo assure avoir appris à lire dans Miroir Sprint (un hebdomadaire spécialisé aujourd'hui disparu) et il sécha une épreuve de l'oral du bac 1967 qui tombait en pleine arrivée d'étape «Je ne l'ai jamais dit à ma mère.» Il y tenait donc très fort à cette étape sur ses terres administratives. Pour se roder, il fit venir à Blaye-les-Mines le Critérium international et la Route du Sud au printemps. Il faillit néanmoins tomber de sa chaise lorsque Jean-Marie Leblanc lui annonça qu'il serait l'hôte d'un contre-la-montre du Tour du Centenaire : «Il m'avait dit que ce ne serait pas avant 2004.» Le coût de cette étape, versé à ASO, soit 118 000 euros, est assumé à hauteur de 68 000 euros par le conseil régional, 25 000 euros par la commune de Gaillac, ville départ, et à raison d'un euro par habitant des communes traversées, Blaye-les-Mines (3 000 habitants) compris. C'est André Fabre qui a piloté le premier tracé de l'étape, qui incluait une traversée de sa commune, finalement simplement effleurée par les coureurs : «Il fallait une étape de moins de 50 kilomètres, alors on a supprimé la traversée de la commune.»
Météorite. Mais la 12e étape est bel et bien arrivée sur la commune de Blaye. Plus précisément près d'une exca