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Libération

L'Europe domine toujours le water-polo

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La Russie, l'Espagne, l'Italie et l'ex-Yougoslavie en tête.
publié le 22 juillet 2003 à 0h11

Dans l'eau, on se coule, on s'agrippe par tous les bouts. Mais à la fin il n'y a pas de surprise. Le championnat du monde de water-polo messieurs, qui s'achèvera samedi, sera remporté par un pays européen. «En vingt-trois JO, tous les titres sont revenus à des Européens. Pratiquement toutes les médailles également», explique Alphonse Angella, directeur technique français. Celui-ci peut friser ses sympathiques moustaches blanches, les temps ne changent pas à l'ombre des cages flottantes. Au Mondial de Barcelone : «La Russie, l'Espagne, l'Italie, les républiques de l'Ex-Yougoslavie dominent les débats. Historiquement, c'est la Hongrie qui est numéro un, avec six titres olympiques, dont celui de Sydney (2000). Le water-polo est plus important que le football à Budapest.»

Puissance. Au milieu du XIXe siècle, les membres de la London Swimming Association inventent le water derby, directement inspiré du polo. Les joueurs prennent place sur des tonneaux flottants et se déplacent avec des pagaies qui servent aussi à manipuler le ballon. Après plusieurs dénominations comme «aquatic handball» ou «water base-ball, le water-polo est l'un des premiers sports codifiés, en 1870.

«Le jeu est basé sur la capacité à nager vite, de manière répétée, sur des courtes distances», instruit Alphonse Angella. En match la puissance des athlètes est constamment sollicitée.

Dopage. Un sport où se doper serait d'une grande utilité ? «Il y a eu des cas, on ne va pas le cacher. Mais qui est à l'abri ?», lâche