Bayonne envoyée spéciale
L'étape d'hier entre Pau et Bayonne a fait l'objet d'un dispositif de sécurité renforcé, en raison du risque de troubles émanant de proches des indépendantistes basques. «Sur le parcours, la caravane publicitaire a été accompagnée par deux pelotons de gendarmes mobiles. Au col du Soudet, le premier de la journée, on a vu que tous les supporters basques étaient très bon enfant. Le dispositif a alors été arrêté», explique la commissaire principale Jeannine Buisson, chef de la mission de police sur le Tour de France. Il n'était pas question de parer un risque d'attentat des proches de l'ETA. La raison de cette sécurité accrue était ailleurs: il y avait eu des incidents deux jours plus tôt lors de la montée à Luz-Ardiden. «Un groupe de supporters basques avinés et très excités a commencé à jeter du vin et de la bière sur les véhicules de la caravane. Cela s'est très mal passé. On craignait que cela se reproduise en pire», conclut la commissaire.
Champignons. Quant aux mesures à l'arrivée à Bayonne, «elles sont strictes, pour sécuriser la zone technique, mais exactement comme d'habitude», confie Jean-Louis Pagès, le responsable, à la société du Tour, de la zone technique à l'arrivée. L'ETA a bien multiplié les slogans en basque sur l'asphalte de l'étape. Les drapeaux vert et rouge ont poussé comme des champignons. Mais aucun incident n'a été signalé. Il faut dire que la société du Tour avait finalement accepté de doubler Daniel Mangeas, le speaker du Tour,