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Libération

Les suiveurs passent leur tour

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Sur 5000 accompagnateurs ,seuls dix-neuf totalisaient les trente épreuves minimum pour figurer sur la photo de famille du Centenaire.
publié le 26 juillet 2003 à 0h21

Saint-Maixent envoyée spéciale

Vendredi, au village départ à Bordeaux, après l'intervention au micro des intermittents de France Télévisions, sans qui le Tour resterait sans images, le déroulé des événements n'eut pas tout à fait lieu comme d'habitude. Bien sûr, le directeur du Tour a remercié l'adjoint aux Sports du maire de Bordeaux, absent, pour son accueil en centre-ville en dépit des travaux du tramway. Puis le millier d'invités s'est précipité comme d'habitude sur les buffets Sodexho, améliorés d'huîtres de Marennes.

Surprise. Ensuite, le speaker a demandé au public intrigué de se reculer pour faire place aux photographes. Car en ce Tour centenaire, c'était le jour des trentenaires. Comprendre, la réunion pour la photo de famille de tous les suiveurs ayant au moins 30 Tours de France au compteur.

Le vélo étant une grande gamelle dans laquelle tout le monde trempe sa cuillère, on s'attendait à un groupe fourni aux tempes grisonnantes ou au poil blanc. A la surprise générale, il n'y avait que 19 personnes dans le champ. 19 sur près de 5 000 suiveurs. Ce n'est pas beaucoup. Jean-Marie Leblanc a échappé de peu à la cérémonie. Il en est à 29 tours, dont deux comme coureur, deux comme journaliste à la Voix du Nord, neuf comme journaliste à l'Equipe et 16 comme directeur du Tour.

C'est Claude Sudres (35 tours), fondateur du service de presse du Tour qui en a eu l'idée. Il a laissé la place à son fils, mais continue à animer une émission de radio régionale sur l'épreuve. Encore a-