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Libération

L'autre grande boucle

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publié le 29 juillet 2003 à 0h25

Antibes correspondance

Le Tour de France à la voile a conclu hier sa 26e édition à Antibes. Onze étapes de ralliement et 21 régates côtières «olympiques» ont été disputées depuis le départ à Dunkerque le 28 juin. La course, disputée avec des bateaux de classe Mumm 30, fut passionnante entre les 37 équipages, et la victoire finale est revenue aux Méditerranéens de Cap-Sport, co-skippé par Bernard Mallaret et Xavier Lecoeur. C'est la troisième victoire après celles de 1993 et de 1995 pour Mallaret et la première pour Lecoeur. Côté public et médiatisation, les marins ont souffert, encore plus qu'à l'ordinaire, de la comparaison avec les cyclistes et leur Centenaire.

Paul Alain Chaudet, dirigeant d'une entreprise de textile, est président et directeur exécutif de l'épreuve. Il a succédé à Manfred Ramspacher, patron remarqué et reconnu ces six dernières années. «Lors du conseil d'administration du 24 février, la majorité des associés était en désaccord avec monsieur Ramspacher. Avec 52 %, nous avons pris le contrôle de la société, et j'ai été nommé patron du Tour. Manfred Ramspacher reste le plus gros actionnaire avec 48 % des parts.»

Couverture. Le Tour de France à la voile connaît les soubresauts d'une petite entreprise au budget de 2, 5 millions d'euros, mais pas forcément la crise. Avec le soutien des AGF et de Sony, côté sous, on tient. «On n'a pas vraiment senti la différence. Je suis triste pour les anciens. Mais ça montre que le Tour existe au-delà des hommes», estime le ski