Lyon de notre correspondant
La récré est finie. Lyon et Lille rechaussent les crampons ce soir, et s'affrontent en match avancé de la première journée du championnat. S'ils respectent la tradition, l'OL, champion en titre, y laissera quelques points. Il n'a plus gagné un match d'ouverture du championnat depuis vingt-deux ans. Et comme ses joueurs affrontent ce soir les dogues lillois sur leurs terres, le contexte ne pousse guère le gone à l'optimisme. Pourtant l'intersaison lyonnaise, inédite, brouille peut-être la donne cette année.
Il y eut pour commencer le feuilleton des transferts. L'OL affichait une priorité, quasi obsessionnelle : trouver l'aigle rare capable de remplacer Sonny Anderson, buteur surdoué. Acheté plus de 100 millions de francs à Barcelone, le symbole des nouvelles ambitions lyonnaises était arrivé au moment où le montant des transferts explosait. Il repart en Espagne, alors que la bulle crève.
Enchères. Pour le remplacer, Jean-Michel Aulas, président lyonnais, comptait faire ses courses tranquillement. Il se pensait à peu près seul à être valide financièrement sur le marché français. Ce fut plus compliqué que prévu. L'OL a d'abord voulu l'Ivoirien Drogba, qui a signé à Marseille. Jean-Michel Aulas a alors expliqué qu'il ne l'avait courtisé que pour faire monter les enchères. Selon lui, le Monégasque Nonda, son premier choix, allait signer à l'OL. Une jolie occasion de se taire. Dans la foulée, Nonda restait à Monaco, puis le Portugais Pauleta, autre proie r