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Portrait

Wilson, l'Anglais attendu au tournant

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A 25 ans, il a quitté Minardi pour l'écurie Jaguar.
publié le 4 août 2003 à 0h30

Jusqu'au Grand Prix de Grande-Bretagne, l'Anglais Justin Wilson pilotait une modeste Minardi. C'est le genre de monoplace ­ habituellement réduite à faire de la figuration en fond de grille ­ avec laquelle la moindre performance ne passe pas inaperçue. Toutefois, sans vraiment faire d'étincelles au cours des onze premiers Grand Prix de la saison (son meilleur classement reste une 11e place en Espagne), le débutant anglais de 25 ans s'est fait remarquer par la façon très originale dont il a gagné sa place dans le peloton.

Bourse. Aidé par son manager Jonathan Palmer, Wilson a eu l'idée d'introduire en Bourse une société sur son nom (Libération du 5 avril 2003). De cette manière, il a pu financer, en partie, son volant chez Minardi, estimé à 5 millions d'euros. Ensuite, Wilson s'est arrangé pour faire oublier ses 192 centimètres, un handicap dans le cockpit d'une F1 où chaque millimètre est compté. Une fois dans la place, celui qui est devenu en 2001 le premier Britannique à remporter le championnat de Formule 3000 s'est évertué à séduire les observateurs par son sérieux et un honnête coup de volant. Comme beaucoup de débutants, Justin Wilson est arrivé en Formule 1 avec dans l'idée de saisir l'opportunité de piloter une voiture capable de concrétiser son talent. Et comme souvent, c'est au jeu des chaises musicales qu'il faut se montrer le plus prompt. Wilson a profité de la mise à pied du Brésilien Antonio Pizzonia chez Jaguar après le Grand Prix de Grande-Bretagne. A la surpr