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Libération

Une discipline qui ne veut pas se perdre dans les sables

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publié le 9 août 2003 à 0h34

Saint-Quay-Portrieux, envoyé spécial.

Ils sont jeunes, athlétiques, bronzés, et sont venus des quatre coins de la planète défendre leurs chances dans une discipline encore méconnue mais appelée sans nul doute à un bel avenir : le beach-volley. Depuis mercredi et jusqu'à dimanche, dans la brume ou sous le soleil de la côte du Goëlo (Côtes-d'Armor), 49 équipes issues de 29 nations ont été réunies pour se disputer le titre de championne du monde de beach-volley des moins de 21 ans. Filles et garçons. Pour l'occasion, la plage de Saint-Quay-Portrieux a été transformée en une sorte de petit Roland-Garros du volley sur sable, avec son central et ses terrains annexes. Et, dès la première journée de qualification (1), la manifestation a déclenché l'enthousiasme d'un public nombreux. «C'est beau de voir des personnes jeunes frapper dans un ballon», confie un couple de retraités qui a délaissé la plage pour s'attarder dans les travées. «C'est un sport élégant, souple, agréable et, depuis qu'il y a des compétitions, on vient tous les ans.»

Acrobaties. Sur le central, l'une des quatre équipes brésiliennes en lice ­ deux jeunes filles d'une sveltesse irréprochable aux yeux protégés de lunettes teintées ­ vient d'éliminer, après un premier set difficile, son homologue ukrainienne. Auparavant le duel acharné de deux Slovènes et de deux Finlandais aux plongeons acrobatiques a tenu le public en haleine jusqu'au bout. Pour la phase finale, prévue tout au long du week-end, l'accès du site, gratu