Saint-Quay-Portrieux, envoyé spécial.
Ils sont jeunes, athlétiques, bronzés, et sont venus des quatre coins de la planète défendre leurs chances dans une discipline encore méconnue mais appelée sans nul doute à un bel avenir : le beach-volley. Depuis mercredi et jusqu'à dimanche, dans la brume ou sous le soleil de la côte du Goëlo (Côtes-d'Armor), 49 équipes issues de 29 nations ont été réunies pour se disputer le titre de championne du monde de beach-volley des moins de 21 ans. Filles et garçons. Pour l'occasion, la plage de Saint-Quay-Portrieux a été transformée en une sorte de petit Roland-Garros du volley sur sable, avec son central et ses terrains annexes. Et, dès la première journée de qualification (1), la manifestation a déclenché l'enthousiasme d'un public nombreux. «C'est beau de voir des personnes jeunes frapper dans un ballon», confie un couple de retraités qui a délaissé la plage pour s'attarder dans les travées. «C'est un sport élégant, souple, agréable et, depuis qu'il y a des compétitions, on vient tous les ans.»
Acrobaties. Sur le central, l'une des quatre équipes brésiliennes en lice deux jeunes filles d'une sveltesse irréprochable aux yeux protégés de lunettes teintées vient d'éliminer, après un premier set difficile, son homologue ukrainienne. Auparavant le duel acharné de deux Slovènes et de deux Finlandais aux plongeons acrobatiques a tenu le public en haleine jusqu'au bout. Pour la phase finale, prévue tout au long du week-end, l'accès du site, gratu