Menu
Libération

Renault, une écurie qui prend de l'appétit

Article réservé aux abonnés
publié le 23 août 2003 à 0h41

Après trois semaines sans compétition et sans essais, le championnat du monde de Formule 1 a repris ses droits, vendredi, à l'occasion de la première journée du Grand Prix de Hongrie (lire ci-dessous). L'écurie Renault aborde cette douzième épreuve de la saison en toute décontraction. A quatre courses de la fin du championnat, l'équipe française apparaît à la quatrième place au classement général derrière l'intouchable trio formé par Ferrari, Williams-BMW et McLaren-Mercedes. Grâce aux performances de ses deux pilotes, l'Italien Jarno Trulli et l'Espagnol Fernando Alonso, les objectifs fixés par la direction de Renault-Sport en début de saison sont déjà atteints. Si Renault ne peut accrocher la troisième place au classement des constructeurs, sa quatrième position ne peut pas être remise en question par la concurrence que représentent les équipes Bar-Honda, Toyota et Jaguar-Ford.

Surprise. Afin de retirer toute pression à ses pilotes, Renault a, en toute logique, reconduit son duo pour la prochaine saison. «Un gage de stabilité» auquel semble tenir le président de Renault F1, Patrick Faure, dans sa recherche du succès. De fait, les trois équipes de tête ont depuis longtemps opté pour cette stabilité. Sur la piste, les Renault n'ont pas cessé de progresser et ont même créé une certaine surprise dès le deuxième Grand Prix de la saison, en Malaisie, en obtenant les deux premières places sur la grille. Une performance confirmée en course par Alonso, classé troisième. Le jeune Esp