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Libération

Mikhnevich, l'homme de nouveau fort

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publié le 25 août 2003 à 0h42

Poids messieurs

Or : Mikhnevich (Blr)

Argent : Nelson (E-U)

Bronze : Bilonog (Ukr)

Andrei Mikhnevich a le triomphe modeste. Samedi soir, à l'issue du concours qui l'a fait champion du monde au lancer du poids, ce colosse s'est juste enveloppé dans un drapeau biélorusse ; un demi-tour d'honneur et basta. Mikhne vich est un homme discret. Surtout depuis deux ans, car l'homme purgeait une suspension pour dopage. Lui fait comme si de rien n'était : «J'ai un nouveau coach depuis trois saisons. On a bossé très fort sur la technique. Après les qualifications, j'ai senti l'odeur de la victoire. C'est une sensation merveilleuse.» Il ajoute : «Cette année, mes résultats m'ont permis de faire le plein de confiance.» Ses résultats à l'entraînement, s'entend.

Respect. La suspension prenait fin le 6 août. Le 8, il jetait l'engin à 21,66 m (alors sa meilleure performance) lors d'une compétition prestement montée à Minsk. Personne ne l'avait revu jusqu'à samedi, où son deuxième essai à 21,69 m lui a assuré la victoire devant l'Américain Nelson (21,26 m) et l'Ukrainien Belonog (21,10 m).

Le poids est une discipline où le système antidopage fonctionne et où les lampistes ne sont pas les seuls à trinquer. Les Mondiaux en salle de Maebashi (Japon), en 2000, avaient décapité la hiérarchie chez les femmes, avec les contrôles positifs (et suspensions afférentes) des deux meilleures mondiales, la Russe Irina Korzhalenko et l'Ukrainienne Vita Pavlish.

Mais qui se présentera dans l'aire de lancer, mercredi,