Disque messieurs
Or : Virgilijus Alekna (Lit)
Argent : Robert Fazekas (Hun)
Bronze : Vasiliy Kaptyukh (BLR)
Cet homme-là a déclaré un jour avoir le rêve de lancer le disque tout nu aux JO d'Athènes l'an prochain. On peut trouver l'idée peu esthétique, mais si Lars Riedel, puisque c'est de ce discobole allemand qu'il s'agit, se mettait en tête de le faire, on serait bien en peine de lui dire : «Rhabillez-vous et rentrez chez vous.» Rapport à son palmarès. Lars Riedel, 36 ans, disputait, hier, au disque une finale, qui, en cas de victoire, lui permettait de rejoindre Serguei Bubka, six fois champion du monde dans une même discipline.
Riedel, né à Zwickau (ex-Allemagne de l'Est) a disputé six championnats du monde avant celui-ci. Il en a raté un, à Séville, où il a terminé troisième, et a gagné tous les autres, en plus des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 et d'un championnat d'Europe.
«Fabuleux». Etait-ce raisonnable ? «Techniquement, il est quand même fabuleux. Riedel, c'est le modèle. Riedel, en fait, est tellement au point, connaît tellement peu de déchets, qu'il lance toujours à son niveau dans les grands championnats. Le tout, c'est aujourd'hui de connaître son niveau physique», affirme Thierry Cristel, entraîneur du disque français, qui avouait que parmi le pool de pronostiqueurs du disque français, nul ne plaçait Riedel sur la plus haute marche.
Vient un moment où les mécaniques les mieux huilées fument et craquent et où les éternels seconds s'impatientent. Riedle, 36 ans, col