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Libération

Un tour de taille pour Marseille

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publié le 27 août 2003 à 0h44

Marseille de notre correspondant

L'OM tente ce soir de rejoindre Lyon et Monaco en Ligue des champions, via le troisième tour préliminaire. A priori, Marseille part favori, depuis sa victoire à l'aller 1-0 à Vienne, le 13 août, face à une équipe d'Austria décevante. Mais attention : comme Alain Perrin, manager général de l'OM, le remarquait hier, «les Autrichiens ont loupé leur match à l'aller, et en général, à ce niveau, on ne le loupe pas deux fois». En plus, à l'aller, malgré ses manquements, Vienne a souvent baladé l'OM au milieu du terrain, ce qui a provoqué une grosse colère de Perrin contre ses joueurs, victorieux mais engueulés.

«Equilibre». Depuis, l'OM a perdu en L1 à Lens, gagné samedi contre Sochaux. Avec quatre victoires sur cinq matchs, Perrin façonne son groupe : «Physiquement, je vois du progrès. Au niveau du jeu, ça se fait encore attendre.» Les travers sont repérés. D'abord, il y a de dangereuses pertes de balles, un manque d'automatismes et des erreurs de placement dans un milieu de terrain trop pressé de suivre les consignes du coach, qui demande de «dynamiser le jeu, de mettre de la percussion pour faire le break». Le capitaine Fabio Celestini le reconnaît : «On a tendance à aller trop vite vers l'avant. Comme il n'y a pas de 10, ce sont les deux milieux extérieurs qui font le jeu. Normal qu'il y ait du déchet» de ces côtés-là, d'où partent souvent les contres adverses. Perrin a donc imposé que ses joueurs respectent plus l'«équilibre» de l'équipe ; ce qui