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Libération

La défense brumeuse de Kelli White

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La double championne du monde soupçonnée de dopage.
publié le 1er septembre 2003 à 0h47

Edmonton 2001 avait eu son affaire Yegorova. Paris 2003 aura son scandale Kelli White. Passablement aussi compliqué et en tout cas, sur un strict plan juridique et légal, beaucoup plus complexe qu'on ne l'a imaginé au début du week-end. Résumé des événements qui ont accablé le relais américain féminin du 4 x 100 m, privé de la meilleure sprinteuse du monde en finale.

Samedi matin, l'Equipe révèle que la sprinteuse américaine, médaillée d'or sur 100 et 200 m, a été contrôlée positive au Modafinil, un stimulant du système nerveux central. L'échantillon d'urine incriminé a été prélevé à la suite de sa victoire sur 100 m et doit d'ailleurs faire l'objet d'une contre-expertise sur le fla con B. Précision : le Modafinil ne figure pas sur la liste des produits dopants publiée par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) en 2003. Il l'était en 2002. Et doit l'être à nouveau en 2004, si le projet de liste de l'AMA est adopté. Selon des experts interrogés par Libération, il n'aurait pas dû être recherché en tant que tel lors du contrôle, mais, alerté depuis plusieurs mois par l'usage régulier qu'en font de nombreux athlètes, le laboratoire de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), accrédité par l'IAAF, a pris visiblement la décision de le traquer.

Procédure. Pour White, déjà suspendue six mois sur le sol français en janvier après avoir été contrôlée positive aux corticoïdes (de la triamcinolone acétonide) lors du meeting de Saint-Denis 2002, rien n'est p